Parmi nos diplomés de cette année, il y a Michael Law San. Michael est originaire de Rodrigues et a suivi à l’UdM le Master en Intelligence Artificielle et Robotique (IAR). Son parcours académique ne s’arrête pas là puisqu’il est désormais en contrat doctoral au sein du laboratoire XLIM à l’Université de Limoges. À quelques heures de recevoir son diplôme, Michael nous précise son parcours.
- Comment en êtes-vous venu à entreprendre le Master IAR chez nous ? Qu’est-ce qui, dans votre parcours, vous y a poussé ?
À cette époque, je ne savais pas trop quoi faire, parce que je venais de terminer ma licence et avais obtenu mon premier vrai travail. Je me disais alors qu’un master pourrait peut-être compléter ma professionnalisation. Et, c’est un ancien professeur de ma licence qui m’a informé de l’ouverture du Master. J’ai ainsi vite compris que ça m’aiderait pour mon parcours professionnel.
- Qu’attendiez-vous du Master en arrivant et a-t-il tenu ses promesses ?
Mon attente du Master, c’était vraiment de démystifier la robotique et oui, on a eu les bases pour pouvoir explorer les différents paradigmes qui régissent la robotique. Mais il y aura toujours matière à s’améliorer et, évidemment, l’épidémie de Covid n’a pas facilité les choses.
- Qu’est-ce qui vous a le plus marqué dans cette expérience étudiante ?
C’est mon stage. J’ai eu de la chance de pouvoir travailler sur le drone sous-marin à Odysseo, c’était un vrai rêve d’enfant de le construire et de le faire devenir autonome. Mais également, j’ai eu l’opportunité de partir en France pour le stage et de découvrir un nouveau pays.
- Vous êtes major de promo : comment en arrive-t-on à cette place du “classement” ?
L’important, c’est d’identifier ses points faibles et de travailler dessus, mais également d’établir une routine qui permettra de t’épauler dans les moments critiques.
- Comment envisagez-vous de mettre à contribution de la société les savoirs acquis au cours de votre formation ?
En devenant chercheur ou en travaillant dans des entreprises innovantes avec des projets d’entreprises ayant comme valeur : utiliser des systèmes de robotiques ou d’IA qui vont permettre aux autres sciences et ingénieries de faire un bond de création.
- Plutôt Robotique ou Intelligence Artificielle ?
La robotique ! Parce que c’est vraiment pluridisciplinaire, alliant mécanique, électrique, et même le biomimétisme, ce qui est fascinant. Ensuite, si l’on veut faire des robots qui ont des capacités d’agentivité, l’intelligence artificielle permet de s’en rapprocher. Mais, en soi, l’intelligence artificielle, même non appliquée à un contexte robotique, peut devenir le fil
conducteur pour de nombreuses découvertes scientifiques.
- Votre conseil culture pour découvrir l’intelligence artificielle et la robotique ?
Je pense que la vidéo Youtube sur Alphago (l’IA qui a battu le champion du monde de Go) est une référence en matière de faire face à ces convictions sur l’impossibilité ; en l’occurrence, l’impossibilité qu’une machine puisse gagner à ce jeu dont certains disaient qu’il fallait absolument l’intuition humaine pour le résoudre.
- Enfin, car c’est important, surtout à la veille de la remise de votre diplôme : comment vous sentez-vous ?
J’ai la satisfaction du travail accompli. Mais aussi, je suis reconnaissant, reconnaissance que je dédie notamment à ma famille qui me soutenait malgré les distances. Ainsi qu’à mes amis qui ont agi comme famille d’accueil ici à Maurice. Ils m’ont encouragé et soutenu malgré les difficultés.
5 December 2022
Parmi nos diplomés de cette année, il y a Michael Law San. Michael est originaire de Rodrigues et a suivi à l’UdM le Master en Intelligence Artificielle et Robotique (IAR). Son parcours académique ne s’arrête pas là puisqu’il est désormais en contrat doctoral au sein du laboratoire XLIM à l’Université de Limoges. À quelques heures de recevoir son diplôme, Michael nous précise son parcours.
- Comment en êtes-vous venu à entreprendre le Master IAR chez nous ? Qu’est-ce qui, dans votre parcours, vous y a poussé ?
À cette époque, je ne savais pas trop quoi faire, parce que je venais de terminer ma licence et avais obtenu mon premier vrai travail. Je me disais alors qu’un master pourrait peut-être compléter ma professionnalisation. Et, c’est un ancien professeur de ma licence qui m’a informé de l’ouverture du Master. J’ai ainsi vite compris que ça m’aiderait pour mon parcours professionnel.
- Qu’attendiez-vous du Master en arrivant et a-t-il tenu ses promesses ?
Mon attente du Master, c’était vraiment de démystifier la robotique et oui, on a eu les bases pour pouvoir explorer les différents paradigmes qui régissent la robotique. Mais il y aura toujours matière à s’améliorer et, évidemment, l’épidémie de Covid n’a pas facilité les choses.
- Qu’est-ce qui vous a le plus marqué dans cette expérience étudiante ?
C’est mon stage. J’ai eu de la chance de pouvoir travailler sur le drone sous-marin à Odysseo, c’était un vrai rêve d’enfant de le construire et de le faire devenir autonome. Mais également, j’ai eu l’opportunité de partir en France pour le stage et de découvrir un nouveau pays.
- Vous êtes major de promo : comment en arrive-t-on à cette place du “classement” ?
L’important, c’est d’identifier ses points faibles et de travailler dessus, mais également d’établir une routine qui permettra de t’épauler dans les moments critiques.
- Comment envisagez-vous de mettre à contribution de la société les savoirs acquis au cours de votre formation ?
En devenant chercheur ou en travaillant dans des entreprises innovantes avec des projets d’entreprises ayant comme valeur : utiliser des systèmes de robotiques ou d’IA qui vont permettre aux autres sciences et ingénieries de faire un bond de création.
- Plutôt Robotique ou Intelligence Artificielle ?
La robotique ! Parce que c’est vraiment pluridisciplinaire, alliant mécanique, électrique, et même le biomimétisme, ce qui est fascinant. Ensuite, si l’on veut faire des robots qui ont des capacités d’agentivité, l’intelligence artificielle permet de s’en rapprocher. Mais, en soi, l’intelligence artificielle, même non appliquée à un contexte robotique, peut devenir le fil
conducteur pour de nombreuses découvertes scientifiques.
- Votre conseil culture pour découvrir l’intelligence artificielle et la robotique ?
Je pense que la vidéo Youtube sur Alphago (l’IA qui a battu le champion du monde de Go) est une référence en matière de faire face à ces convictions sur l’impossibilité ; en l’occurrence, l’impossibilité qu’une machine puisse gagner à ce jeu dont certains disaient qu’il fallait absolument l’intuition humaine pour le résoudre.
- Enfin, car c’est important, surtout à la veille de la remise de votre diplôme : comment vous sentez-vous ?
J’ai la satisfaction du travail accompli. Mais aussi, je suis reconnaissant, reconnaissance que je dédie notamment à ma famille qui me soutenait malgré les distances. Ainsi qu’à mes amis qui ont agi comme famille d’accueil ici à Maurice. Ils m’ont encouragé et soutenu malgré les difficultés.