Le 17 juin 2021, au cours d’une finale qui s’est déroulée en ligne, Mme Bhamini Bhujun Sreekeessoon, doctorante de l’Université des Mascareignes a su relever avec brio le défi de présenter sa thèse en trois minutes  et a décroché le premier prix de l’édition 2021 du concours Ma thèse en 80 secondes qui lui permet de décrocher le billet pour la finale Internationale organisée par l’AUF en septembre prochain afin d’y représenter l’île Maurice.   Nouveau défi : et si vous nous présentez en 3 phrases vos travaux de recherche ? L’île Maurice a 330 km de zone côtière et possède un immense potentiel pour l’exploitation des énergies marines. Afin d’atteindre les objectifs nationaux de diversification des énergies renouvelables à l’ile Maurice, mes travaux de recherche s’attachent à étudier les perspectives de développement des énergies marines renouvelables. Le principal objectif de ma thèse  consiste à identifier les zones potentielles autour de l’île où l’on pourrait obtenir une puissance maximale des vagues, afin d’implémenter des fermes-pilotes.   Qu’est-ce qui vous a poussé à participer ? MT180 met au défi les étudiants en recherche de présenter une histoire convaincante sur leur thèse ou leur thèse et sa signification en seulement 180 secondes dans un langage approprié à un public non spécialisé. Avant de concourir, j’avais du mal à expliquer pourquoi mes recherches étaient intéressantes à quelqu’un d’autre que moi. Avoir ce cadre convaincant facilite la discussion et le partage de mon travail.   Qu’est-ce qui a été le plus difficile dans ce concours ? Le concours offre une importante opportunité de développement professionnel. Les chercheurs sont mis au défi de distiller des années de recherche spécialisée dans un exposé convaincant et bref pour le grand public, une compétence précieuse pour les aspirants doctorants qui entrent dans une future carrière. C’est un défi de taille, et cette année, les choses sont devenues encore plus difficiles lorsque la compétition a été déplacée en ligne en raison de la pandémie de COVID-19.   Comment avez-vous vécu l’expérience MT 180 ? Il est très facile d’être tellement impliqué dans nos recherches que nous en oublions la situation dans son ensemble.  Le concours MT180 a eu une valeur énorme car il m’a aidé à réfléchir à la façon de communiquer efficacement mes résultats et impacts de recherche au public. C’était aussi un défi amusant et enrichissant à présenter à un public non spécialisé. Au début, j’appréhendais le passage à un format en ligne car je n’avais jamais présenté de cette manière. Cependant, l’AUF a fait un travail fantastique en organisant l’événement et en s’adaptant aux nouveaux défis des présentations par vidéo. C’était toujours interactif, comme si nous étions tous dans la même pièce, et j’ai trouvé que tout se passait bien.   Vous avez eu le 1er prix et représenterez votre pays à la finale internationale, qu’est-ce que cela représente pour vous ? Je considère que c’est un honneur et un privilège de pouvoir participer et représenter l’ile Maurice à la finale internationale. La participation rehaussera mon profil de recherche, et m’aidera à réseauter avec des chercheurs du monde entier.   À votre avis, quels sont les défis auxquels les chercheurs comme vous doivent faire face ? Manque de formation scientifique : La méthodologie de recherche n’est pas systématique. De nombreux chercheurs entreprennent des travaux de recherche sans avoir une connaissance réelle des méthodes de recherche. Même certains encadreurs de thèse  n’ont pas une connaissance approfondie des différentes méthodologies. Avant d’entreprendre des projets de recherche, les chercheurs doivent être bien équipés avec tous les aspects méthodologiques.   Quelques mots pour les chercheurs compères Participer à  des compétitions tel que MT180 vous permettra de mettre en valeur  votre profil de recherche, et de développer vos compétences en matière d’engagement public et de communication. L’objectif principal de MT180 est de convaincre le jury que vous êtes capable d’expliquer votre sujet de recherche à un public non-spécialisé. Sachez ce que vous voulez que votre public retienne de votre présentation. Idéalement, vous aimeriez que le public reparte avec une compréhension de ce que vous faites et pourquoi vous le faites.

L’Université des Mascareignes (UdM), à Camp-Levieux, Rose-Hill, s’est lancée dans un ambitieux projet : mettre en place un campus intelligent et durable. Il s’appuie sur quatre domaines clés englobant la technologie et l’innovation, l’économie, l’environnement et l’énergie. L’idée est d’utiliser le Campus de l’UdM comme un terrain d’expérimentation (Living Laboratory) où tous les composants importants d’une île intelligente et durable peuvent être conçus, mis en œuvre et testés à travers la participation active des universitaires et étudiants.

 

L’université ambitionne également de faire des analyses météorologiques en mesurant les variables du temps. Les résultats du concept à travers ce laboratoire seront utilisés

 

Le projet devrait s’étendre sur trois ans dans sa phase initiale. Il vise à promouvoir une culture de la recherche particulièrement orientée vers le développement durable et les technologies novatrices et créer un campus sain et respectueux de l’environnement pour les étudiants et le personnel.

 

L’objectif est aussi de contribuer à l’initiative de la Vision 2030 du gouvernement en produisant sa propre électricité et en gérant ses déchets de manière responsable, entre autres.

 

Le projet qui est dans sa première phase d’implémentation a reçu un financement du gouvernement.

Un projet devrait réunir la les archives nationales et la Bibliothèque nationale sous le même toit, grâce à une ligne de crédit accordée par l’Inde de Rs 465 millions.

Une ligne de crédit est une autorisation donnée par une banque à un emprunteur de tirer des fonds jusqu’à un plafond fixé et pendant une période donnée. Elle peut inclure également une ouverture de crédit permettant de rendre le compte courant débiteur dans certaines limites.

Dans un sursaut d’orgueil patriotique, nous nous interrogeons sur le simulacre des célébrations des 50 ans de l’indépendance puisque avec l’art et la manière, les grandes nations, sont “sollicitées” pour “aider” à coups de milliards le pays. Ce qui fait dire, que l’île Maurice est sous perfusion.

En attendant que cet énième projet se concrétise, le ministère des Arts et du Patrimoine envisage de délocaliser temporairement les deux institutions dans un bâtiment aménagé au Réduit Triangle.

A noter qu’un incendie s’est déclaré en début de semaine, dans le bâtiment Fon Sing Building, à la rue Edith Cavell, Port-Louis, où se trouve la National Library.

Rappelons par ailleurs que la Bibliothèque nationale poursuit la numérisation de ses archives avec un appel d’offres lancé pour digitaliser pas moins de 200 000 documents d’archives.

Une collection de 600 000 documents qui comprend notamment des journaux, livres, manuscrits, photographies entre autres a déjà démarré. Certains de ces documents historiques remontent au XVIIIe siècle, bénéficient du soutien de l’université des Mascareignes avec qui un protocole d’accord a été signé.

Cette numérisation permettra de préserver les données et d’entamer des recherches plus rapidement.

En raison de la pandémie du COVID 19, une centaine d’étudiants poursuivant leur formation universitaire à Maurice se sont retrouvés sans ressources pour assurer leur subsistance. Regroupés en association, ils ont exposé leur situation délicate aux services de l’Ambassade de Madagascar, sollicitant une assistance. Après une rencontre le week-end dernier, S.E. M Camille Vital, ambassadeur de Madagascar à Maurice, a pris contact avec des entreprises et des personnes pour venir en aide aux étudiants.

 

Les produits ont été récoltés et regroupés en colis alimentaires individuels par le personnel diplomatique.
Ce jeudi matin 23 avril 2020 dans les locaux de l’ambassade à Floréal a eu lieu la remise symbolique des colis individuels. Ils seront par ailleurs distribués à tout un chacun par les représentants des étudiants présents pour l’occasion.

Huit ans après sa création, l’Université des Mascareignes, la quatrième université publique de Maurice, a déjà imposé son empreinte dans le milieu de l’enseignement supérieur à Maurice. Elle compte déjà quelque 1 400 étudiants, dont 23% sont des étrangers. Dans une interview accordée au Mauricien, le directeur général de l’Université, Dinesh Somanah, fait le point sur le chemin parcouru. Il évoque la volonté de l’université de produire des citoyens responsables et humains, et insiste sur l’importance de la collaboration entre le gouvernement, le secteur privé et l’université. Il présente également les nouveaux sujets introduits à l’université dans le domaine du développement durable et de la technologie, entre autres.

L’université des Mascareignes est opérationnelle à Maurice depuis 2012. Quelle est sa particularité par rapport aux autres universités opérant au pays ?

L’université des Mascareignes a été créée à la suite de la fusion de deux institutions de formation opérant dans l’île. Il y avait, en premier lieu, l’Institut supérieur technique qui se trouvait à Roches-Brunes qui offrait des cours en ingénierie et informatique et qui avait un lien très fort avec l’université de Limoges en France depuis près de 20 ans. L’IST offrait pendant toute cette période des “diploma courses” dans deux secteurs où il y avait une forte demande en formation dans le pays. Cet institut très intégré dans le système français avait développé un lien très fort avec le secteur privé. Deuxièmement, il y avait l’Institut Swami Dayanand qui faisait la même chose dans le domaine anglophone. Il avait des liens très forts avec certaines universités anglophones, en particulier en Australie. Il offrait surtout des cours en Banking, finances, ressources humaines, économie et comptabilité dont le secteur du travail avait grandement besoin. Les deux comptaient chacun quelque 500 étudiants. Il était difficile pour eux d’avoir un statut d’université. Cela était devenu possible après leur fusion qui permettait de réunir un millier d’étudiants.

À la suite d’un accord tripartite entre l’Université des Mascareignes, l’École d’ingénieurs de Limoges et l’ambassade de France, signé hier après-midi, cinq étudiants de l’institution de Rose-Hill ont décroché une bourse pour des études conduisant à un “Masters” dans cette prestigieuse école d’ingénieurs française.